Dans la lignée des accords conclus avec le monde agricole pour lutter contre l’augmentation des dégâts aux cultures, un plan d’action (dénommé boite à outils « sangliers ») facilitant les prélèvements de sangliers, avait été élaboré.
Il a abouti à rendre la chasse du sanglier possible toute l’année dans de nombreux départements comme c’est le cas dans le Nord.
L’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages) réclamait son abandon pur et simple.
Le Conseil d’Etat a majoritairement douché les attentes de l’association anti-chasse, mais a néanmoins retoqué la possibilité de tirer à poste fixe les sangliers sortant des parcelles agricoles en cours de récolte.
Les moissons étant imminentes et la décision étant à effet immédiat, si vous aviez envisagé cette possibilité de régulation de la bête noire, il vous faudra changer votre fusil d’épaule.
Selon le Président, Simon RÉGIN : « il est déplorable de constater que la justice supprime cette disposition de la boite à outils sangliers alors qu’elle était fortement plébiscitée par le monde agricole et qu’elle avait déjà prouvé toute son efficacité sur le terrain.
Par ailleurs, elle réduit à néant tous les efforts de communication et de formation que nous avions entrepris auprès des chasseurs du Nord depuis un an pour sécuriser au maximum cette pratique ».