Consultations publiques sur la prolongation des moratoires de la chasse du courlis cendrée et de la barge à queue noire

Dans la foulée de la tentative ministérielle de restreindre nos libertés de chasser, la prolongation des moratoires concernant les courlis cendré et barge à queue noire par arrêté ministériel est actuellement soumise à la consultation du public.

 

Les associations anti-chasse ont déjà massivement relayé cette information sur leurs réseaux. Le monde de la chasse doit en faire autant.

 

Exprimez-vous en suivant ce lien : https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-d-arrete-suspendant-la-chasse-du-courlis-a3200.html

 

La Fédération des chasseurs du Nord, comme l’ensemble des associations cynégétiques, milite pour la préservation de notre patrimoine aviaire, mais suspendre la chasse est toujours une mesure, non seulement inutile, mais surtout contre-productive.

 

Tous les spécialistes sérieux s’accordent sur le fait que ce n’est pas la chasse qui est responsable des difficultés de certaines espèces. Pourquoi donc interdire une pratique qui n’est pas à la source du problème.

 

Depuis des décennies les chasseurs martèlent que la dégradation des habitats est la cause principale, de même que des déséquilibres prédateurs/proies sur les zones de nidifications.

 

En plus de ne pas être le problème, la chasse est parfois la solution, par l’implication des chasseurs dans la sauvegarde d’habitats qui, sans elle, seraient, comme tant d’autres, soumis aux appétits de la modernité (urbanisation, industries, infrastructures de transports, agriculture intensive, sur tourisme, etc.).

Etrange logique que celles des associations dites « protectionnistes » qui pour régler un problème ignorent les causes et nous détournent des solutions véritables, en désignant au passage la chasse comme bouc émissaire.

 

La Fédération des chasseurs du Nord plaide pour une véritable gestion adaptative des espèces qui mette toutes les parties prenantes devant leurs responsabilités. On n’interdit pas la chasse, mais on ajuste les prélèvements, et dans le même temps on met en place de véritables mesures de gestion sur les aires de reproduction (préservation et entretien des habitats, compensations pour les agriculteurs, régulation de la prédation, etc). Et il serait heureux que les protectionnistes financent et mettent en œuvre concrètement ces mesures.

Alors prenez quelques instants pour répondre à cette consultation.